Le mercredi 6 février dernier, aux labos lourds, avait lieu une opération d’entretien un peu spéciale, car elle se déroulait en espace clos, c’est-à-dire dans un endroit difficile d’accès comportant différents risques pour la sécurité du travailleur. Il s’agissait de pénétrer à l’intérieur d’une cuve de 2000 litres du laboratoire de bio-fermentation du professeur Rajeshwar Tyagi afin de procéder à un nettoyage minutieux. Après avoir fait une demande de permis d’entrée en espace clos, s’être assuré de la présence d’un secouriste à proximité, procédé au cadenassage des sources d’énergie, ventilé les lieux et testé la qualité de l’air avec le détecteur 4 gaz*, l’opération a pu commencer. Celle-ci a duré plus d’une heure, pendant laquelle la personne chargée de l’entretien a effectué une suite ininterrompue d’étirements dans tous les sens afin d’atteindre puis de frotter chaque centimètre carré de surface. Les étapes les plus délicates sont l’entrée et la sortie de cet espace restreint car elles ne s’effectuent qu’au prix de contorsions dignes d’un acrobate professionnel!


Claustrophobes s’abstenir!
* Le détecteur 4 gaz est un instrument qui mesure le pourcentage d’oxygène dans l’air ainsi que la concentration de divers gaz toxiques.

 

François Chabot muni du détecteur 4 gaz près de l’entrée de la cuve de fermentation.Allez, hop!

Il a réussi à se glisser à l’intérieur après quelques contorsions.Il fait noir là-dedans!Adama Ndao, responsable de l’éclairage, veille à son poste au-dessus de la cuve.Bon, maintenant on peut commencer le nettoyage!Frotter de ce côté-ci…Tourner doucement dans l’espace exigu…Frotter de ce côté-là…L’opération se passe bien, selon Jean-Robert Gnepe, assistant à la surveillance.Encore quelques minutes avant de compléter les dernières manœuvres.Et voilà! Il est ressorti tout d’un morceau, mission accomplie! La surveillante peut enfin respirer!

 

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