Lors de travaux de terrain, il est souvent nécessaire de survoler un site afin de mieux le connaître, d’en avoir une vision globale, ou de faire du repérage. Au laboratoire de télédétection, nous effectuons régulièrement des survols pour calibrer ou valider des images satellites d’observation de la terre ou des produits que nous en dérivons (cartes du couvert de glace, cartes de végétation, etc.). Lors d’un survol, il est essentiel de prendre des photos et de noter certaines informations. Sachez d’abord que vous devrez absolument être en mesure de localiser votre photo après le vol. Il vous faut donc le positionnement de celle-ci. Toutefois, si vous pensez avoir le temps de noter des coordonnées GPS, un numéro de photo ou d’annoter une photo pendant un survol, oubliez ça! Un avion ou un hélicoptère, ça va vite! Vous n’arriverez généralement pas à suivre la cadence. Et en plus vous aurez probablement mal au cœur!
Donc, un conseil : munissez-vous d’un appareil photo avec GPS intégré (ex. : Caplio 500SE). Cet instrument vous permet de localiser automatiquement la position du photographe et la direction de visée grâce à Google Map ou ArcGIS. Depuis que nous disposons d’un tel appareil, les reconnaissances aériennes sont vraiment plus efficaces. Celles au sol aussi d’ailleurs. Aujourd’hui, certains modèles de tablettes ou de téléphones intelligents possèdent la capacité de positionner géographiquement votre photo. Mais attention, mieux vaut ne pas être dépendant des réseaux cellulaires en région éloignée, car ils y font souvent défaut. Et vous courez aussi le risque que ces petits appareils ne résistent pas à la pluie, à la poussière ou au froid. L’appareil photo avec GPS intégré nous semble donc la meilleure option pour le terrain.
Yves Gauthier
Agent de recherche en télédétection appliquée à l’hydrologie