Il existe à l’INRS des gens qui oeuvrent dans l’ombre, mais leur travail est essentiel et j’ai eu le goût de vous les présenter. C’est le cas de René Rodrigues, technicien de recherche depuis de longues années. Il a participé à plusieurs expéditions sur … ou plutôt devrais-je dire sous le terrain, car il a plus de 500 plongées à son actif. C’est la personne à consulter lorsqu’on prépare une première expédition ou un nouveau type d’échantillonnage à l’extérieur.
Maintenant qu’il commence à penser à sa retraite, une partie de son mandat est de transmettre son savoir. Depuis quelques années Philippe Girard l’accompagne et maintenant une autre personne s’est jointe à l’équipe de plongeurs. Il s’agit de Jean-François Dutil qu’on aperçoit dans la chaloupe avec Jade Bergeron. Avant de partir en bateau, il y a plusieurs choses à vérifier dont le bon fonctionnement des moteurs et de tout l’équipement nécessaire comme les trousses de secours (voir la rubrique à cet effet).
On voit ici René et Philippe en pleine opération de vérification au débarcadère où sont rangés certaines embarcations, une remorque et un camion de terrain, qu’il est possible de réserver. 
On trouve dans la réserve plusieurs gilets de sauvetage ou VFI (vêtement de flottaison individuel) qu’il est préférable d’enfiler que d’utiliser comme coussin de siège comme quelques-uns font parfois! Il y a des pompes et même des raquettes selon le climat de l’endroit à visiter.
Par contre, chacun des responsables de projet doit se procurer l’équipement nécessaire comme les caisses de transport pour le matériel, etc. 
J’ai demandé à René de nous donner quelques conseils à inclure dans cette rubrique et il m’a recommandé trois choses : tout d’abord la première étape et la plus importante, est de prendre le temps de s’asseoir pour visualiser toute l’expédition du début jusqu’à la fin. Ensuite on doit tout noter sur une liste en essayant de prévoir l’imprévisible. Le dernier conseil s’adresse à ceux qui auraient des craintes concernant la rencontre avec des bêtes sauvages comme des ours, par exemple. En fait, c’est son meilleur truc de survie et il ne le livre qu’à quelques privilégiés donc je vous demande de ne pas ébruiter la chose… Il s’agit de choisir ses coéquipiers avec soin, mais surtout de s’assurer qu’aucun n’est marathonien dans ses temps libres et qu’au moins l’un d’entre eux est potelé et bien appétissant! Comme vous l’aurez deviné, son sens de l’humour est l’un de ses atouts précieux qui, combiné à une grande débrouillardise en font un collègue fort apprécié. N’hésitez pas à lui parler, il vous racontera la légende de la marmotte qui volait des espadrilles et bien d’autres histoires intéressantes.
ML
