NDLR : Nous désirons vous aviser que certains mots et expressions de cette lettre ont été changés pour en faciliter la lecture OU tout simplement éliminés afin de ne pas choquer les âmes sensibles toutefois l’idée générale du texte a été conservée.
Mam’zelle Santé Sécurité,
Je prends la plume ce matin pour savoir c’est quand exactement votre fameux dossier sur la maudite dépression automnale que vous parliez l’autre jour?
J’espère que ça va être avant la fin de l’hiver?
Parce que moi, cette Madame ₴₳₴₱€₮₱₭₴₳, je la vois tous les jours et elle a beau se sentir « Dévastée », ça vous donne surtout une idée de ceux qui la regardent aller!
Puis j’ai hâte qu’elle arrête de nous rabâcher les oreilles avec ses histoires de ci ou ça, et de « car pour être heureux, le bonheur … » et tout le tralala… si elle peut le trouver son sapristi de nirvana, on va être une gang à être soulagés!
Moi, je vais vous la dire la Vérité : la vie n’est pas toujours rose mais il faut s’aider un peu!
Vous devriez raconter ça dans votre chronique.
Fini le tataouinage, merci bonsoir!
Signé : L’indigné de service
Bonjour cher Indigné,
Je suis vraiment désolée pour vous et j’imagine un peu combien il peut être difficile de vivre dans l’entourage de quelqu’un qui expérimente des perturbations émotionnelles.
Le fait est que parfois, il arrive dans cette situation, qu’un tout petit peu d’impatience se glisse au travers de nos sentiments et teinte imperceptiblement le langage, je suppose que c’est ce qui donne un ton légèrement décousu et directif à votre missive.
J’apprécie néanmoins la sollicitude que vous démontrez envers votre prochain et c’est ce qui m’a poussée à anticiper la sortie de cette chronique afin, comme vous le dites si bien, d’en débattre AVANT l’hiver.
La dépression qui s’insinue insidieusement dans l’atmosphère des pays nordiques au moment où la lumière du jour commence à décliner, est souvent appelée automnale mais décrit surtout un phénomène très simple que je tenterai de vous expliquer brièvement.
Loin de moi l’idée de vous parler en experte, puisque je n’en suis point une, mais il me fait plaisir de vous décrire dans un langage vulgarisé ce que mon humble personne a compris au fil de ses lectures. Je joins en annexe un lien qui m’a été fort utile, mais rien ne vous empêche de chercher ailleurs sur la toile pour approfondir le sujet.
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=luminotherapie_th&utm_source=intern&utm_campaign=20120430&utm_medium=newsletter
Tout est ici affaire de lumière, notre cerveau agissant comme récepteur à la stimulation qu’elle procure. Lorsque les jours raccourcissent, nous éprouvons une lassitude que nous croyons être de la fatigue ou un début de dépression, selon notre perception. Chacun réagissant selon sa nature propre mais aussi en rapport avec son mode de vie.
Je m’explique : si nous sommes très sédentaires et que nous ne mettons pas souvent le nez dehors, l’effet sera plus marqué et nous risquons d’agir plutôt comme des ours en quête d’une tanière pour l’hibernation! Cet état de fait nous conduira bientôt à une contre-productivité marquée et finalement à différents troubles de l’humeur. Essayez de réveiller un ours en plein milieu de son rêve et vous m’en direz des nouvelles!
Productivité ralentie et comportement social déficient, voici deux éléments qui, lorsque combinés minent l’atmosphère de travail et réduisent l’efficacité non seulement des individus en cause, mais aussi parfois d’un département entier!
L’heure est grave et il faut agir!
Mais comment, direz-vous?
Et bien plusieurs avenues sont proposées selon les courants de pensée et je pourrais vous en faire la liste mais le sujet est vaste et je vous sens IMPATIENT de constater des résultats alors j’ai consulté ma spécialiste en ce domaine : Miss Al-Houè Zen.
Elle m’a donné d’excellents conseils que vous trouverez en cliquant sur ce lien :
https://masst.ete.inrs.ca/miss-al-houe-zen/
En attendant, je vous souhaite bon courage et sachez que vous pouvez toujours consulter le Programme d’aide aux employés et aux étudiants (PAEE) qui est un service gratuit et confidentiel mis à la disposition de tous les travailleurs, étudiants et stagiaires post-doctoraux de l’INRS (1-800-361-2433).
N’hésitez surtout pas à communiquer avec eux pour plus de renseignements!
